Fahrenheit 451
J'ai lu dernièrement Fahrenheit 451 de Ray Bradbury traduit par Henri Robillot chez Denoël (édition différente de celle illustrant ce billet).
Première phrase: "C'était un plaisir tout particulier de voir les choses rongées par les flammes, de les voir se calciner et changer."
Montag est un pompier. Dans le monde où il vit (dans le futur?), les pompiers sont chargés de brûler tous les livres qu'ils trouvent, et parfois la maison qui les abritent (et tant pis si le ou la propriétaire refuse de quitter les lieux avant que les hommes du feu allument la salamandre). Montag est marié à Mildred, qui ne vit que pour les feuilletons saisissants de réalité projetés sur les murs de leur salon et pour le bruit incessant de son oreillette. Tout va pour le mieux. Enfin croit-il avant de rencontrer Clarisse, sa jeune voisine, qui se met à lui poser des questions qu'il ne s'était jamais posé: est-il heureus? Est-il amoureux? Plus perturbant encore, Montag voudrait bien savoir en quoi consistait la profession de pompier, au début...
J'ai été assez décue par ce court roman. Je voulais le lire depuis bien longtemps, et j'en attendais beaucoup. Mais je l'ai trouvé finalement assez insipide. Pas mauvais, pas désagréable à lire, mais tellement peu marquant que moins d'une semaine après l'avoir lu, je ne me souviens déjà pas la fin. Cet échec de lecture semble confirmer mon peu de goût pour tout ce qui est science-fiction, anticipation et consort. J'espère que les autres lectures du Blog-o-trésor me seront plus profitables!
Ma note: 6.5/10