Marie-Antoinette
Déjà presque un mois sans billet, décidément ce n'est plus ce que c'était. Peu de cuisine, très peu de temps pour lire, et la matière de mon blog disparaît. Tout comme, ces derniers temps, l'envie de "voler" du temps ailleurs pour faire vivre cet espace. Cela ne m'inquiète pas, après tout je n'ai pas d'obligation de publication! Les billets arriveront donc ... quand ils arriveront, avec quand même des rendez-vous incontournables, comme le Blogoclub dont la prochaine édition est le 1er novembre. J'en profite par ailleurs pour remercier les visiteurs qui laissent un commentaire, cela fait énormément plaisir, même si je n'ai pas pris le temps d'y répondre individuellement. Bienvenue donc à joey7lindley, Fodio, Theoma, Melle Nouille, Bouh, Marc, MamZelle...
Redevenons sérieux: je suis de retour car j'ai lu Marie-Antoinette de Stefan Zweig traduit par Alzir Hella en Livre de Poche.
Première phrase: "Écrire l'histoire de Marie-Antoinette, c'est reprendre un procès plus que séculaire, où accusateurs et défenseurs se contredisent avec violence."
Cette fois encore, j'ai choisi ce titre car j'avais beaucoup aimé ma lecture précédente du même auteur, La confusion des sentiments. En plus j'adore l'Histoire, et de temps à autre j'aime bien lire des biographies. Si on ajoute à ça le caractère presque légendaire de Marie-Antoinette, on comprend aisément mon choix.
Ma lecture a connu deux régimes: j'ai commencé par beaucoup peiner sur la première moitié du livre (250 pages quand même), sans doute car ce qui était relaté n'était pas trépidant trépidant. Oubliez de suite la Marie-Antoinette de Sofia Coppola, celle de Zweig est beaucoup moins tourbillonnante. Je n'ai pas non plus retrouvé dans cette première moitié la jolie plume qui m'avait tant séduite dans La confusion. Cependant, je ne peux pas passer sur le fait que cette lecture assez demandeuse n'était pas la plus appropriée pendant ces quelques semaines de travail omniprésent, et la fatigue ne m'a sans doute pas aidée à apprécier le livre à sa juste mesure.
Je dois finalement être une lectrice dominée par ses bas instincts, car c'est quand les choses ont tourné au vinaigre pour l'Autrichienne que j'ai trouvé un regain d'intérêt à la lecture. Celle qui n'était qu'une jolie chose un brin écervelée prend toute sa dimension dans l'adversité, contrairement à son brave époux. Et là, j'ai avalé les pages avec intérêt et plaisir, renouant avec un style qui convient aux événements décrits.
Voilà donc un livre au bilan contrasté: sur 500 pages, 250 de plaisir... Heureusement qu'il s'agit des 250 dernières!
Il s'agissait du dernier titre choisi pour le défi Blog-o-trésors, que j'ai donc complété avec cette lecture. En espérant que Grominou ait un autre défi dans son escarcelle pour 2010!