La confusion des sentiments
J'ai terminé il y a une semaine La confusion des sentiments de Stephan Zweig, traduit par Alzir Hella et Olivier Bournac chez Stock.
De tous les bouquins qui composent ma liste pour le challenge ABC 2007, c'est un de ceux qui m'emballaient le moins. Pourquoi l'avoir choisi, me direz-vous, mais figurez-vous que j'ai eu un peu de mal à trouver un auteur en Z. Et en plus, je m'étais dit que lire un classique de temps en temps, ça ne pouvait pas faire de mal à ma culture générale.
Quelle excellente surprise que ce court roman! Quel plaisir de ce laisser bercer par la langue, certes surannée, mais pourtant tellement naturelle! Et surtout quel bonheur, que le traitement réservé à un thème pourtant bien classique, certainement beaucoup plus aujourd'hui qu'à l'époque de la rédaction de ce roman.
En quelques mots, un homme célèbre celui qui aura déterminé sa vie, en racontant comment, jeune étudiant, il a vécu une relation unique avec un vieux professeur solitaire.
J'avais peur de devoir me forcer, de peiner, de bailler, de compter les pages en soupirant... Pas du tout! J'ai vraiment apprécié de me laisser porter doucement longtemps en arrière, sans aucun problème d'adaptation. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un classique, depuis la fac pour tout dire, et je ne pensais pas en retirer autant de plaisir.
Ma note est enthousiaste: 9/10 ,
elle reflète la grande et belle surprise que m'a faite ce roman.