Jirô Taniguchi
Si vous me suivez régulièrement, vous aurez constaté que je ne parle jamais de BD, romans graphiques ou autres mangas. Et pourtant, j'en lis de temps en temps. Il y en a que j'aime, d'autres qui me laissent de marbre. Mais je n'en parle pas ici car j'ai l'impression que je ne saurais pas en parler. Je n'ai aucune référence pour la partie dessin, et je ne saurais pas comment exprimer ce que je ressens à la lecture.
Ce billet ne vise pas à vous présenter un livre en particulier, il s'agit d'un billet "coup de cœur" pour un auteur japonais que j'ai découvert par hasard. Il s'agit de Jirô Taniguchi, qui fait des mangas "seinen", c'est à dire destinés à un public de jeunes adultes, le plus souvent plutôt masculin, mais je ne trouve pas que ce soit flagrant avec Taniguchi. Une fois de plus, les mots me manquent pour expliquer ce qui me plait tant chez cet auteur: le dessin, bien sûr, mais surtout les histoires et la manière de les raconter, avec une vraie émotion. Après avoir lu Le journal de mon père en juin, puis Quartier Lointain début août, c'est la lecture de L'orme du Caucase, recueil de nouvelles, qui m'a décidé à faire ce billet.
Simplement parce qu'aujourd'hui, je ressens le besoin de dire à quel point j'aime ce que fait Taniguchi. Je ne m'en lasse pas, et même si la lecture de ses mangas me plonge toujours dans une certaine mélancolie, j'ai la sensation d'avoir vraiment trouvé un auteur de mon coeur. Bien entendu, je vous encourage vivement à vous faire votre propre opinion, et à lire ces magnifiques mangas. Quant à moi, je vais bien sûr continuer à lire Taniguchi, et j'aime tellement que je crois que je vais m'acheter toute son œuvre au fur et à mesure!