Le destin miraculeux d'Edgar Mint
J'ai lu Le destin miraculeux d'Edgar Mint de Brady Udall traduit par Michel Lederer en 10/18.
Première phrase: "Si je devais ramener ma vie à un seul fait, voici ce que je dirais: j'avais sept ans quand le facteur m'a roulé sur la tête."
Ce livre est un prêt: j'ai prêté Le monde selon Garp de John Irving à un collègue de l'amoureux qui m'a prêté celui-ci en retour. C'est vrai qu'il y a une certaine parenté entre les deux, dans la mesure où il s'agit de fausses autobiographies de personnages au destin singulier.
Edgar est un petit garçon né de mère indienne et alcoolique et de papa blanc et lâche. Lorsque le drame survient (cf la première phrase du roman), personne ne vient voir le petit Edgar à l'hôpital où il séjourne pendant de long mois. Heureusement, il peut compter sur une forme d'amitié entre malades, surtout avec le vieux Art, son voisin de chambre, et sur la sollicitude de l'étrange docteur qui l'a ramené à la vie suite à son accident. Mais le temps paisible de l'hôpital ne peut durer éternellement, ce n'est pas un endroit convenable pour un enfant, et bientôt Edgar se retrouve dans un pensionnat pour jeunes indiens. Et c'est là que les ennuis commencent vraiment.
Tout comme pour Garp, on rigole, on pleure, et on s'attache infiniment à ce jeune garçon que l'on suit jusqu'à ses premières années de jeune adulte. Ses aventures ne s'arrêtent bien sûr pas au pensionnat, et son destin est loin d'être tracé. Peut-on mener une vie conventionnelle lorsque celle-ci démarre par une jeep qui vous écrase le crâne?
Ma note:9/10
Allez donc voir chez lillounette, Clarinette, Sugar, Chimère, les avis sont unanimes!