La femelle de l'espèce
J'ai lu dernièrement La femelle de l'espèce de Andrea H. Japp en Livre de Poche.
Première phrase: "Sarah Magnani gara la lourde Buick comme elle le put: en bouchant la rue."
Un jour de juillet, dans le quartier italien de Boston, Sophia, 12 ans, ne rentre pas de l'école. Sa mère Sarah est bien sûr détruite par cette disparition, puis décide de prendre les choses en main pour retrouver sa fille, et tant pis si sa vie et son quartier doivent voler en éclat au passage. Elle pourra compter dans sa quête sur une galerie de personnages plus décalés les uns que les autres.
Une lecture bien mitigée! Ce roman ne m'a pas laissée insensible, et pour preuve je l'ai lu d'une traite un soir dans mon lit. J'ai notamment aimé la bizarrerie de certains personnages, notamment Rita la coiffeuse et Bart l'ancien béret vert, ainsi que le rendu de la douleur de l'héroïne au début du roman. Ça, c'est les points positifs.
Par contre, j'ai trouvé les personnages complètement irréalistes, tout comme la tournure des événements. Sans parler de l'aspect éminemment caricatural des quartiers où se déroule l'intrigue, et du fait que la fillette de 12 réagisse, au bas mot, comme une adolescente de 16 ans. Et en plus, une interrogation soulevée dans le roman concernant le personnage de Bart ne trouve pas de réponse! En fait, je trouve que ce livre ressemble plus à un brouillon prometteur, qu'à un roman abouti.
Après ma lecture des Chemins de la bête, je peux dire que décidément, je ne suis pas convaincue par Andrea H. Japp.
Ma note: 6/10