J'ai lu La mauvaise rencontre de Philippe Grimbert chez Grasset.

Première phrase: "Il n'y a pas eu de filles dans cette histoire."

En effet ce roman n'est pas une histoire d'amour, mais une histoire d'amitié entre deux garçons. Le narrateur parle de tous les moments qu'il a partagés avec Mando, depuis leur petite enfance jusqu'à leur vie adulte. Tous les moments partagés, mais aussi tous les autres. Les manquements au serment d'amitié, qui n'ont pas la même résonance chez l'un et chez l'autre. Comme ce jour où le narrateur a lâchement abandonné son ami au moment de partir en colo. Comme ces moments où, alors étudiant, le narrateur trouve d'autres centres intérêts que le seul Mando. Et les reproches et la culpabilité qui en découle.

Ceci est un roman triste. Non pas qu'il va vous arracher des torrents de larmes (quoique), mais triste comme peut l'être une amitié qui se termine. Pas la peine de préciser, qui se termine bien ou mal, car lorsqu'une amitié se termine, c'est toujours triste. Et dans ce roman, l'amitié se termine mal, bien sûr, sinon quel intérêt d'en faire un roman?

J'ai lu ce roman presque d'une traite, je me suis laissée porter par une langue facile, et une histoire dont on attend en permanence de voir comment elle évolue. J'ai beaucoup aimé ma lecture. Cependant, je ne suis pas certaine qu'il va m'en rester beaucoup de choses d'ici quelques mois.

Ma note (aujourd'hui, à l'issue de ma lecture): 8/10

La mauvaise rencontre

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