J’ai lu à la fin du mois dernier L’homme au ventre de plomb de Jean-François Parot chez 10/18 Grands Détectives. C’est le livre que m’avait envoyé Wictoria lors du swap Thé et Littérature.

Pourtant amatrice de 10/18 Grands Détectives, je n’avais encore jamais lu cette série, bien qu’entendant de bons échos ça et là. Tout ça pour dire que Wictoria est tombée pile poil.

L’intrigue : un jeune homme de bonne famille est trouvé mort un soir dans sa chambre. La mise en scène indique un suicide, sauf un détail horrible : son visage tellement déformé qu’il en est presque méconnaissable. Nicolas Le Floch ne s’y laisse pas prendre, et mène l’enquête, de Versailles au boudoir d’une actrice en vue…

Ce roman est très érudit, en témoignent les notes de fin d’ouvrage, qui d’habitude m’agacent profondément dans ce genre de roman : je suis une fille trop bien élevée pour envisager ne serait-ce qu’une seconde de ne pas lire les notes, qu’elles soient de bas de page ou de fin d’ouvrage, et 99% du temps je les trouve soit redondantes soient parfaitement inutiles dans l’intrigue, et dans tous les cas elles me coupent dans ma lecture. La chance qu’a eu ce roman, c’est qu’elles y sont peu nombreuses ! Je milite pour la suppression des notes érudites dans les romans : il y a bien d’autres moyens pour apporter les informations intéressantes aux lecteurs, comme par exemple de faire un chapitre Post Scritum reprenant les informations capitales (comme j’ai pu le voir dans des romans jeunesse).

Cela étant dit, j’ai effectivement eu l’impression de découvrir des choses concernant la période, ce qui est toujours appréciable ! Je me suis évidemment attachée au personnage principal, ainsi qu’à certains de ses acolytes, que j’aurais ma foi bien retrouvés autour d’un festin, ou à qui j’aurais bien demandé de me faire visiter Versailles…

Quant à l’intrigue, j’ai vraiment accroché à la partie concernant le suicidé, et j’ai aimé les explications du coupable. Mais j’ai trouvé qu’une dimension des motifs n’était pas indispensable (je sais que ce que j’écris n’est pas clair, mais je ne vais pas vous raconter la fin non plus !)

Bref, un roman bien documenté et bien écrit, un personnage sympathique, une intrigue originale… il y a de fortes chances pour que je recroise Nicolas le Floch un de ces jours. Merci Wictoria pour cette découverte !

Ma note : 7,5/10

Chimère l'a lu aussi.

L'homme au ventre de plomb

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