Le maître et Marguerite
Pour cette nouvelle édition du Blogoclub consacrée à la Russie d’hier et d’aujourd’hui, j’ai lu Le maître et Marguerite de Boulgakov.
Première phrase : « C’était à Moscou au déclin d’une journée printanière particulièrement chaude. »
De Boulgakov, j’avais lu et beaucoup aimé Le roman de monsieur de Molière. Aussi ai-je été un peu surprise lorsque j’ai lu ça et la que Le maître et Marguerite avait semblé illisible à beaucoup de lecteurs. Et effectivement, il faut bien reconnaître que ce roman est assez particulier.
En gros, il s’agit de l’histoire d’amour du maître et de Marguerite, le maître écrivant un roman sur Ponce Pilate, qui nous est donné à lire entre les chapitres « russes ». Histoire d’amour malheureuse bien sûr, sinon il n’y aurait rien à en dire. Les amants seront aidés par un personnage mystérieux (enfin pas tant que ça, mais je ne veux pas non plus révéler son identité), qui par ailleurs crée une joyeuse panique au sein des milieux intellectuels moscovites.
J’ai lu une édition copieusement annotée, j’ai donc appris que ce roman est une critique de certains aspects de la Russie soviétique (arrestations arbitraires, problème récurrent de l’attribution de logement…). Par contre, certaines notes explicatives se sont révélées beaucoup moins compréhensibles que le texte lui-même.
J’ai plutôt apprécié ce roman, même si je reconnais que l’on est plus dans l’exercice intellectuel que dans la lecture plaisir, et que la lecture m’a été parfois un peu laborieuse. J’ai eu l’impression d’être de retour à la fac, c’est dire ! J’ai préféré les chapitres consacrés à Ponce Pilate aux chapitres moscovites, même s’il se dégage de ces derniers une atmosphère un peu loufoque assez plaisante. Par contre, s’il y a une morale à l’histoire, je dois dire qu’elle m’est passée au-dessus de la tête !
Ma note : 6,5/10
PS: Toujours pas d'Internet... plus d'un mois et demi, les gens d'Orange sont des gros MAUVAIS!