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A mon humble avis...
9 août 2010

L'homme du lac

homme_lacIl y a déjà une bonne vingtaine de jours, j'ai lu L'homme du lac d'Arnaldur Indridason traduit par Eric Bourty chez Points.

 

Première phrase: "Elle resta longtemps immobile à scruter les ossements comme s'ils n'avaient pas dû se trouver là."

 

Je poursuis donc ma lecture des aventures  du commissaire Erlendur et de ses collègues Elinborg et Sigurdur Oli. Un squelette est retrouvé au fond d'un lac dont le niveau baisse de manière exceptionnelle. Un beau squelette, avec un joli trou dans le crâne: pas de doute, c'est un assassinat. D'autant plus que le cadavre, vieux de trente ans, a été lesté par une machine de radio soviétique...

 

Voilà notre bon vieux Erlendur, en proie à quelques sentiments amoureux depuis le dernier épisode, qui cherche à savoir qui peut bien être l'homme du lac. Voilà la question principale du roman: qui est ce mort? Car finalement, la résolution du pourquoi sera évidente dès qu'il sera identifiée.

 

On retrouve ici une narration très proche de celle de La femme en vert, avec des aller-retour entre l'enquête, et ce qui s'est passé de nombreuses années auparavant. A l'époque où le monde était partagé entre deux puissances, deux idéologies. A l'époque où les puissances communistes "invitaient" les jeunes sympathisants étrangers à venir étudier dans leurs universités. A l'époque où le Parti était ce qu'il y avait de plus important pour les plus fanatiques d'entre eux.

 

Je dois dire que j'ai découvert un pan de l'histoire de l'occident avec ce roman au point de vue original: des jeunes gens idéalistes se retrouvent au sein d'une puissance communiste, dont certains aspects ne sont pas ceux qu'ils avaient imaginés du fin fond de leur Islande perdue au milieu de nulle part.

 

De plus, si on comprend rapidement à quelle sphère appartient le cadavre du lac, il y a de nombreux rebondissements concernant son identité précise: je m'attendais à ce que ce soit untel, puis untel, et finalement c'est un troisième larron. Une bonne enquête donc, avec un Erlendur qui s'humanise: après avoir renoué avec sa fille, c'est son fils qui réapparaît dans sa vie, et encore mieux, le vieux sauvage semble amoureux! Vivement donc la lecture de la suite, Hiver arctique.

Ma note: 8,5/10

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Commentaires
J
Toujours pas commencé à lire cette série alors que j'ai au moins le premier dans ma PAL !
K
Je n'ai pas encore lu ce tome ... j'aime beaucoup Erlendur et il faudrait que je reprenne RDV avec lui
P
Chouette ! C'est ma prochaine lecture, commune avec Abeille et Theoma d'ailleurs. Et j'avais beaucoup apprécié "La femme en vert". Un peu moins "La voix", à cause du presque huis-clos.
A mon humble avis...
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