Le mur du silence
J'ai lu Le mur du silence de Hakan Nesser traduit par Agneta Segol et Marianne Samoy chez Points.
Première phrase: "La fille du lit numéro 12 se réveilla tôt."
L'an dernier j'avais lu le premier tome des aventures du commissaire Van Veeteren, Retour à la grande ombre, que j'avais plutôt aimé. J'avais donc noté ce titre-ci dans un coin de ma tête en me promettant de le lire également.
J'en attendais donc beaucoup. Ma lecture a fort mal commencé: ce roman se passe pendant une soi-disant canicule suédoise, et là je trouve que les écrivains sont en train d'en faire un cliché de science-fiction. Je vais commencer à boycotter les romans nordiques qui se passent pendant une canicule.
A part ça, j'ai retrouvé le sympathique commissaire Van Veeteren dans une drôle d'enquête. Il est envoyé prêter main-forte à un jeune enquêteur, qui reçoit des appels anonymes l'informant de la disparition d'une jeune fille. Mais attention, pas n'importe quelle jeune fille: une participante à une colonie de vacances dirigée par une secte prônant la pureté. Évidemment, à la colonie, c'est un discours uniforme qui attend les policiers: personne n'a disparu, tout va très bien, R.A.S, merci d'être venus et à bientôt.
Sauf qu'évidemment, on finit par retrouver le cadavre d'une jeune fille dans les bois près de la colonie. Et comme par hasard, le gourou disparaît à ce moment-là.
Je suis un peu partagée à propos de ce roman: je n'ai pas trouvé sa lecture follement trépidante, cela ressemble plus à une promenade champêtre qu'à une course échevelée. Pourtant, l'intrigue prend une tournure assez intéressante, et beaucoup moins attendue que ce que l'on pourrait imaginer, et justifie ainsi la lecture du roman.
Ma note: 7,5/10