La plage

J'ai lu La plage de Marie Hermanson traduit par Max Stadler et Lucile Clauss chez Le serpent à plumes.

Première phrase: "Elle se meut dans un monde gris."

On commence à le savoir, j'ai du mal à résister à un roman qui se déroule en Suède... Si on ajoute à cela que ma copine Sylire lui avait mis un cœur, alors je n'ai pas hésité longtemps lorsque je l'ai vu sur le présentoir de la bibli.

Ulrika a une quarantaine d'année. Divorcée, maman de deux enfants, elle est sociologue spécialisée dans les histoires "d'enlèvement dans les montagnes", des histoires dans lesquelles des enfants ou des animaux disparaissent mystérieusement, puis réapparaissent ou pas quelques temps après. Un jour, ses garçons découvrent un squelette sur une plage. Cela est déjà peu ordinaire en soi, mais l'est encore moins puisque c'est près de l'endroit où de nombreuses années avant, la petite sœur de sa meilleure amie, sa presque sœur, a disparu...

Il y a un autre personnage important dans cette histoire, mais je préfère ne pas vous le présenter pour vous laisser tout le bonheur de la découverte. Car que voilà une lecture agréable. Entre nostalgie de l'enfance, mystère de la disparition, voix plurielles racontant une même histoire... De plus, même si on comprend assez rapidement l'implication de certains éléments, le fin mot de la disparition n'est pas trop facile à deviner. Pas assez de Suède à mon goût, mais un bon roman quand même!

Ma note: 8/10

Comments

[Karine:)]

Lu l'an dernier, j'en garde un excellent souvenir de lecture!

[sylire]

Ouf tu as aimé. C'est vrai que la Suède n'est pas la vedette du livre mais elle est là tout de même... Je garde un très bon souvenir de cette lecture !