La femme en vert
Pendant mes vacances en Bretagne, j'ai lu La femme en vert d'Arnaldur Indridason traduit par Eric Boury chez Points.
Première phrase: "Il remarqua qu'il s'agissait d'un os humain dès qu'il l'enleva des mains de l'enfant qui le mâchouillait, assis par terre."
Sur un chantier immobilier de Reykjavik, des enfants ont trouvé des ossements humains. Le commissaire Erlendur écope de l'enquête, difficile à mener d'autant que le squelette a une cinquantaine d'années. Comme si ça ne suffisait pas, sa junkie de fille fait des siennes. Autant dire qu'Erlendur le solitaire en a gros sur la patate...
En parallèle, ou en contrepoint, se déroule un deuxième récit. Un récit banal, de violence conjugale, de haine et d'humiliations. Un récit dont on se doute qu'il va finir par un drame. Un récit qu'on a du mal à situer dans le temps, à situer par rapport au commissaire Erlendur. Mais évidemment tout cela est lié.
Je crois que c'est bien ce deuxième récit que j'ai le plus aimé dans ce roman. Je l'ai trouvé particulièrement bien écrit, avec émotion. D'autre part, le commissaire Erlendur m'a beaucoup rappelé l'inspecteur Wallander de Henning Mankell (là et là), pour son côté solitaire déprimé et relations difficiles avec sa fille. Sont-ce les latitudes élevées qui ont cet effet sur les policiers?
Cela faisait longtemps que j'avais noté ce titre, et il en valait effectivement la peine. Je retiens cet auteur pour des lectures futures.
Ma note: 8,5/10
J'ai lu ce roman dans le cadre du défi Le nom de la rose.
Ils l'ont lu aussi:Yvon, Tamara, Sylvie, Hélène, Essel, et beaucoup d'autres!