The alienist
J'ai lu il y a peu The alienist de Caleb Carr chez Bantam Books.
Je ne sais pas vous, mais comme bon nombre de grosses lectrices, j'achète plus de livres que je ne peux en lire. L'avantage, c'est qu'il y a peu de chances que je me retrouve à cours de lecture. L'inconvénient, c'est que je lis les livres trèèèèèèèès longtemps après les avoir acheté! Celui-ci, par exemple, je l'ai acheté en juin 2006. Il me semblait que c'était suite à un billet du Café de Gaëlle, mais je me rends compte que ses deux billets qui en parlent sont postérieurs à cette date. Donc je ne me souviens plus qui ou quoi me l'a conseillé!
Nous sommes à New York, à la toute fin du XIXe siècle. Quelqu'un assassine de jeunes garçons prostitués de manière atroce. Theodore Roosevelt, alors préfet de police, fait appel à une équipe de choc pour résoudre le mystère. L'équipe, non officielle, est composée entre autre d'un journaliste criminel (le narrateur), et d'un aliéniste ténébreux. Avec leurs autres compagnons, ils vont mettre au point ce qui ressemble fort à du profilage pour essayer d'arrêter le tueur.
Ce roman m'a complètement captivée. Je l'ai dévorée, je l'ai trouvé très bon. Il est passionnant d'un bout à l'autre, je n'ai pas vu de temps mort. Les personnages sont assez archétypaux, mais très attachants. L'intrigue est bien menée, et plantée avec talent dans les quartiers pauvres de New York. Bref, rien à redire!
Ah si, peut être, juste un détail en passant... Je commence à être habituée à des scènes un peu... beurk, à force de mes lectures de polar. Cependant, une scène m'a fait cauchemarder! Lorsque les enquêteurs fouillent le domicile du tueur en série, ils y trouvent des trophées assez particuliers. Eh bien j'en ai rêvé la nuit juste après l'avoir lu! D'ailleurs, j'ai réussi le challenge incroyable de faire trois cauchemars, cette nuit-là...
J'ai lu ce roman en VO. En lisant le 1er chapitre, je me suis demandée si j'avais fait le bon choix: soit mon anglais avait eu le temps de se rouiller depuis Northanger Abbey, soit la langue est un peu difficile. Cependant, j'ai tellement accroché que très rapidement, cela ne m'a plus posé problème.
Ma note: 9,5/10
Les billets de Gaëlle ici et là.
Les critiques de Bibliopoche, Frisette.