Confiture de Noël
Cela fait bien longtemps qu’il n’y a pas eu de
recette sur ce blog, et pour cause, cela fait bien longtemps que je n’ai pas
pris le temps de cuisiner. Je remédie à ce manque par une recette de saison, la
confiture de noël, recette que j’avais déjà faite l’an dernier avec grand
succès (il s’agit de cette recette de Marmiton). Cela faisait des semaines que
je me disais « Oulà, il va falloir que je pense à faire ma
confiture ! ». Mais elle est tellement longue à faire, que j’étais
prête à y renoncer. Puis je me suis souvenue que ma grand-mère avait adoré
cette confiture, alors comme je suis une petite-fille attentionnée (par
moments), je me suis forcée à faire cette confiture, pour lui faire plaisir.
J’espère qu’elle l’aimera autant que l’an dernier!
Je vous ai donc donné le premier gros inconvénient
de cette confiture : elle demande beaucoup de travail, pour une confiture.
Elle se prépare la veille au soir, pour une cuisson le matin. Deuxième
inconvénient : elle coûte cher. Parce qu’il y a plein de trucs bons et
chers dedans. Mais cela vaut quand même le coup (le coût ?), parce qu’elle
est très bonne, et qu’elle illustre à merveille l’esprit de noël. Ma grand-mère
la mange au petit-déjeuner, l’amoureux la mange carrément à la petite cuillère,
mais elle peut très bien s’accommoder d’un petit foie gras mi-cuit…
La confiture de
noël, coûteuse en temps et en argent mais qui est trop bonne
(pour 7 pots)
- 500g de pommes
- 1 kg de poires mûres
- 2 oranges
- 1 citron
- 100g de raisins secs
- 200g d’abricots secs
- 200g de figues sèches
- 100g de pruneaux dénoyautés
- 100g de dattes
- 150g d’amandes effilées
- 150 de cerneaux de noix grossièrement broyés
- 800g de cassonade
- cannelle
Laver pommes et poires, ne pas les peler. Les couper en petits cubes. Les mettre à cuire à couvert, à feu doux, avec deux petits verres d’eau. Lorsque les fruits sont bien cuits, les filtrer en les pressant pour récupérer le maximum de liquide. Nous n’avons pas besoin des pommes et poires pour la suite, vous pouvez les manger en compote ou les recycler dans un gâteau.
Dans le jus obtenu, ajouter les jus et les zestes des deux oranges et du citron.
Et c’est là que la partie la plus pénible arrive : il faut couper en petits bouts les abricots, dattes, figues et pruneaux. Ca colle beaucoup, au couteau, à la planche à découper, aux doigts. Mais il faut quand même s’appliquer, si on ne veut pas retrouver des icebergs dans la confiture. On verse tout ça dans le jus, on ajoute les raisins secs, et on laisse reposer 12 heures.
Le lendemain matin, on ajoute la cassonade et la cannelle, on remue bien, et on met à cuire*. Après l’ébullition, on poursuit la cuisson à feu doux pendant un quart d’heure à peu près. On ajoute amandes et noix, et on poursuit la cuisson un bon quart d’heure de plus, voire plus longtemps si nécessaire.
Je la mets en pot immédiatement, je bouche, je retourne les pots et j’attends qu’ils refroidissent. Comme il y a peu de pots, nous n’avons pas eu de soucis de conservation l’an dernier. Même deux ou trois mois après, elle est encore impeccable. Mais je ne suis pas sûre que ce soit le genre de confiture à garder d’une année sur l’autre…
NB : Cette année, j’ai trouvé mon mélange beaucoup trop épais, je crois que mes poires n’étaient pas assez mûres, et qu’elles n’ont pas rendu assez de jus. J’ai donc ajouté un demi-verre d’eau, pour liquéfier un peu. A vous de voir !
Je vous souhaite un excellent noël à tous et toutes! Zorionak!