Le club des veufs noirs
J’ai lu dernièrement les douze nouvelles qui composent Le club des veufs noirs d’Isaac Asimov traduit par un illustre inconnu pour 10/18.
J’avais repéré cet ouvrage chez Allie, qui m’avait donné envie de le lire, et comme il était disponible à la bibli, je ne me suis pas privée.
C’est un échec, autant le dire tout de suite. J’en attendais beaucoup, je suis déçue. Déçue notamment par la traduction et l’édition : des coquilles, des traductions bizarres, et pire que tout une nouvelle dont je n’ai même pas compris la chute, très certainement à cause d’une traduction foireuse (nouvelle intitulée « Rien que la vérité »).
C’est d’autant plus dommage qu’à part ça, les personnages sont plutôt attachants, et on a envie de les entendre se chamailler pour un oui ou pour un non. On dirait des personnages d’Agatha Christie, et dans ma bouche ceci est un compliment. Les situations sont artificielles, et certains « mystères » franchement tirés par les cheveux, mais ce serait plutôt sympathique à part les gros défauts déjà évoqués.
A noter que je parle d’une édition antérieure à celle en photo : la mienne datait de 1989 pour la traduction. Or sur Amazon, je vois que la traductrice apparaît (contrairement à mon édition) : dois-je en conclure que cette dame a révisé cet atroce texte, l’a rendu plus naturel, et a peut-être même rendu toute sa dignité à Rien que la vérité ? Si tel est le cas, il va falloir que je me le trouve, parce que bon sang ça m’agace vraiment de ne pas comprendre cette satanée histoire…
Ma note : 6/10