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A mon humble avis...
31 janvier 2007

Trois fermiers s'en vont au bal

trois_fermiersJ'ai terminé hier Trois fermiers s'en vont au bal de Richard Powers traduit de l'américain par Jean-Yves Pellegrin pour Le cherche midi.

Je suis un peu embêtée pour parler de ce bouquin: si j'avais commencé ce billet au début de ma lecture (ce qui m'arrive régulièrement), j'aurais sans doute écrit à quel point j'aimais ce roman qui se lit facilement, avec les histoires qui s'entremêlent avec virtuosité, etc... J'aurais dit qu'il me rappelait Waterland de Graham Swift ou The floating opera de John Barth (deux bouquins que j'avais beaucoup aimé).

Mais le problème, c'est que j'ai lâché le truc. Pof, comme ça, d'un coup, j'ai trouvé ça longuet. Il a fallu que je me force plus ou moins à lire les 150 dernières pages, et j'ai même sauté quelques passages. Quel dommage, il y a pourtant de très bonnes choses dans ce roman, mais vraiment il est trop long à mon avis.

Je vous mets le résumé du bouquin piqué sur Amazon, parce que c'est ça qui m'a donné envie de le lire:

"Tout commence par une photo, désormais célèbre celle prise par August Sander de trois fermiers sur une route de campagne à la veille de la Première Guerre mondiale. Pourquoi cette photo obsède-t-elle tant le narrateur, depuis qu'il l'a vue par hasard dans un musée de Detroit ? Peter Mays, un jeune journaliste de Boston, saura-t-il percer l'énigme de son étrange ressemblance avec l'un des fermiers de la photo ? Qu'est-il advenu de ces trois jeunes hommes ? Telles sont les questions que se pose le lecteur, et auxquelles vont devoir répondre les protagonistes du roman de Richard Powers. De l'Europe dévastée par la guerre de 14-18, où nous suivons les pérégrinations tragi-comiques des fermiers, jusqu'à l'Amérique contemporaine, l'auteur se livre au jeu des destins croisés et contrariés, en convoquant au passage quelques grandes figures tels que Henry Ford ou Sarah Bernhardt. A la fois saga familiale, roman picaresque et méditation sur la façon dont l'Histoire redistribue les cartes, Trois fermiers s'en vont au bal, premier roman de Richard Powers, a valu à celui-ci d'être cité par le magazine Esquire comme l'un des trois plus grands écrivains de la décennie, aux côtés de Martin Amis et Don delillo. "

Ca donne envie, n'est-ce pas? Et le pire, c'est que c'est vrai pour les 3/4 du bouquin! J'étais tellement lassée à la fin que je confondais les personnages, j'ai l'impression qu'il me manque quelques pièces au puzzle (t'avais qu'à pas sauter de pages, banane!). Il faut quand même préciser que c'est les passages relevant de l'essai qui m'ont vraiment pesé, et non les passages narratifs, desquels je garde une très bonne impression.

Ma note, conforme à mon avis, est plutôt mitigée: 6,5/10

Bonus:- la critique de Lire qui avait attirée mon attention sur ce roman
- une autre critique

Mais il n'y a que moi qui ai trouvé ça longuet sur la fin, ou quoi?

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Commentaires
C
Je n'ai même pas eu le courage de l'entamer ! ....<br /> J'ai adoré, adulé, "Le temps où nous chantions", mais ces 3 fermiers ne me tentent décidément pas.. Chimère, il me semble, en a parlé sur son blog. Elle avat aimé.
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