Le parfum
J'ai profité de ces deux week-end prolongés pour lire le premier livre de mon Challenge ABC 2007, Le Parfum de Patrick Süskind traduit par Bernard Lortholary en Livre de Poche.
Ce choix c'était imposé tout naturellement pour la lettre S: depuis le temps que j'entendais parler de ce bouquin! C'est donc avec beaucoup d'attentes que je me suis lancée.
Inutile de s'étendre sur l'histoire, tout le monde la connaît et d'autant plus depuis la sortie du film l'an dernier. En bref, Jean-Baptiste Grenouille naît sous l'étal à poisson de sa mère, qui espère le laisser mourir comme elle l'a fait pour ses autres enfants. Mais l'enfant survit. De son lieu de naissance particulier, Grenouille tire deux particularités: il a un nez incomparable, capable de sentir à des lieux et de disséquer les odeurs les plus complexes; et paradoxalement il n'a pas d'odeur.
Ça, c'est le début de l'histoire. Parce que Grenouille, personnage antipathique au possible, va mener plusieurs carrières, plusieurs vies successives, toutes régies d'une manière ou d'une autre par les odeurs.
J'ai plutôt bien aimé ce roman, qui se lit très facilement, et qui est très divertissant. Cependant, on m'avait tellement promis de réellement sentir les odeurs, que je n'ai pas pu m'empêcher d'être déçue dès le début du livre. C'est vrai que les mots sont bien choisis pour décrire toutes ces odeurs, mais de là à dire que c'est comme si je les sentais... En fait, c'est comme aller voir un gros film au cinéma après tout le monde: on vous a tellement raconté les meilleurs moments, que forcément on est déçu quand on y est.
Ma note reflète donc mon ressenti de ce roman: j'ai bien aimé, c'est un bon roman, mais j'attendais un vrai chef d'oeuvre, une vraie révélation, et ça n'a pas été le cas: 8/10