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A mon humble avis...
2 mars 2006

Un singe sur le dos

Un singe sur le dosJ'ai lu il y a peu Un singe sur le dos de Stephanie Benson. Ou plutôt j'ai relu, car j'avais lu ce livre il y a quelques années. L'auteur était venue travailler avec les élèves de mon papa et il m'avait fait dédicacer ce livre. Je n'avais pas vraiment aimé à l'époque: j'en gardais un souvenir de ultra-glauque.
Puis l'an dernier j'ai eu la chance de suivre un de ses cours d'écriture. Evidemment je ne lui ai pas dit "J'ai lu un de vos bouquins il y a quelques années, et j'ai pas aimé du tout". Mais je me suis promise de le relire. C'est donc chose faite.
Ce coup-ci j'ai lu le bouquin avec intérêt: l'intrigue est un peu compliquée, mais on se laisse facilement entraîner. Le pitch, c'est qu'un vieux flic triste et solitaire est le seul à s'intéresser à la disparition de sept jeunes femmes toxicos. Au fil des pages et sur la fin, on devine qui est le grand méchant loup. Puis arrive la fin donc, en queue de poisson. Mais comment dire, ce n'est pas une fin bâclée comme pour Une mort sans nom de Patricia Cornwell. Je pense qu'il ne s'agit pas d'un défaut, d'une erreur involontaire de l'auteur, mais plus un choix volontaire, comme si une issue aussi bizarre, aussi étrange, aussi sombre était la seule possible dans l'univers que Stephanie Benson a tissé au fil des pages. On a envie de crier "Non! Ca ne devait pas se finir comme ça!", mais finalement ça colle parfaitement avec le reste du bouquin.
Bref, un jugement beaucoup plus nuancé: ce coup-ci j'ai aimé, même si le bouquin est toujours aussi glauque. Comme quoi les goûts changent (ou le jugement s'affine) avec les années. Par contre, je ne comprends toujours pas le titre. Je suppose qu'il y a un rapport avec une expression concernant la drogue, mais je ne connais pas.

PS du 20/06/06: un copain avec qui j'étais à la fac m'a envoyé un mail très intéressant, je vous le livre:

" J'avais lu ta critique du Benson quand tu m'a indiqué ton blog, et je ne connaissais pas non plus l'expression; mais en écoutant le dernier album de Placebo, j'ai entendu la même, mais en anglais. Il s'agit donc sans doute d'une traduction littérale, d'autant que cela concerne effectivement la drogue: " to have a monkey on one's back: be addicted in 1930s narcotics slang, though the same phrase in the 1860s meant "to be angry". There is a story in the Sinbad cycle about a tormenting ape-like creature that mounts a man's shoulders and won't get off, which may be the root of the term."

Ils sont biens, mes copains!!

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